Association Aide au Développement de Villages au Laos
ADV LAOS
ACCÈS À L’EAU POTABLE POUR LE VILLAGE

Un nouveau réseau d’eau

de 72 branchements privatifs avec compteurs

pour le village de Houay Pien

© adv Laos septembre 2024

64 familles - 72 constructions

380 habitants - ethnie Khmu

District de Phonxay - Province de Luang Prabang

Le village de Houay Pien , est situé à quelques kilomètres du village de Houay Nga ADV Laos a financé en 2023 un réseau d’eau réalisé avec notre partenaire Confluence. C’est un village à majorité Khmu de 64 familles, avec 70 constructions, situé dans le district de Phonxay à 14 km de Pak Nga, le chef-lieu du district. Le village est très difficilement accessible en saison des pluies . Les villageois vivent en grande partie de l’élevage de bovins et de la culture du riz. Le village dispose de l’électricité et accueille deux écoles : maternelle et primaire.
projet 2024
Photos Sonepasith Phanphila pour Confluence cliquez sur une photo pour l’agrandir
Le village de Houay Pien connait une grande précarité d’accès à l’eau en raison de l’état vétuste de son réseau d’eau construit en 2005 par une ONG. Un réservoir supplémentaire a été construit en 2014 pour alimenter la partie supérieure du village. Le captage est petit et vétuste , au même titre que le bassin de mise en charge qui ne possède pas de système de filtration. Le réseau se bouche immédiatement en cas de fortes pluies. L’adduction principale est également en mauvais état . Longue de plus de 4 km, elle souffre d’un fort dénivelé alors qu’aucun bassin brise charge n’a été installé et que la conduite ne peut supporter une telle pression. Les ruptures de canalisations sont fréquentes, laissant le village sans eau tant qu’elles ne sont pas réparées. Si les deux réservoirs sont en bon état, ils ne sont cependant plus approvisionnés . En raison des problèmes sur l’adduction principale, la pression n’est pas suffisante pour permettre l’alimentation des réservoirs en continu. Les villageois ont donc mis en place un point d’accès unique directement sur l’adduction, en contrebas du village . Les deux réservoirs sont, dans tous les cas, situés plus bas que les parties les plus hautes du village, dont l’école. Un technicien formé par World Vision assure la maintenance du réseau . En raison des ruptures récurrentes de canalisations, cette personne consacre au réseau une part importante de son temps. Malgré ces conditions difficiles, le village montre une grande détermination et cohésion dans le maintien de cet unique point d’accès.
Une source est disponible et abondante pour approvisionner le village en eau . Il s’agit de celle utilisée aujourd’hui par les villageois. Elle est située dans une zone forestière protégée sur le territoire du village de Houay Loung. Les deux villages ont cependant conclu un accord de longue date sur l’utilisation de cette source. Lors des études, les villageois ont exprimé leur préférence pour des branchements privatifs. Ils sont prêts à s’investir pleinement dans la construction et la gestion du réseau et à contribuer financièrement pour leur raccordement.
« Ly, correspondant ADV Laos, au volant d’un 4x4 de location, assure le transfert des 85 km sur route depuis Luang Prabang jusqu’à Pak Nga, chef-lieu du district l’on prend en charge Ling, technicien de Confluence et Thongbaï, technicien de la « Nam Saat » du district (littéralement "eau propre") qui dépend du service de la santé. Une montée infernale (VOIR la vidéo) de 650 m de dénivelé sur une piste de 10 km, très étroite, en fait plus adaptée aux motos ou VTT…, avec des ornières de 50 à 70 cm de profondeur, pour tenter de rallier le village. Ly, excellent conducteur 4x4, déjoue les pièges des 5 premiers kilomètres mais doit renoncer pour éviter le "plantage" sur la piste, la casse ou l'accident. Un engin local, type tracteur surbaissé avec plateau avant et arrière, prend le relai, nous secoue et nous malaxe sur les 5 derniers kilomètres, dans un paysage exceptionnel, jusqu'au village où monsieur le Maire Vilaïpèng Bounthavy nous attend avec le conseil villageois. Après une collation on monte au captage, situé à 3,5 km et 1140 m. d'altitude, avec les techniciens du village. Au retour les villageois témoignent de leur gratitude avec une cérémonie animiste du Baci. Une belle expérience ! »
avec le soutien de
réalisation des travaux
Coût du projet : 23 968 €uros
1 . Étude technique et réalisation du design 650 € 2 . Matériaux de construction des systèmes et transport 17 000 € 3 . Encadrement du chantier de construction (2 chefs maçons) 1 650 € 4 . Suivi du chantier et coordination générale du projet (technicien Confluence) 1000 € 5 . Suivi et évaluation par les autorités locales (1 technicien Nam Saat) 800 € 6 . Formation du comité de gestion du réseau 600 € 7 . Consultation et sensibilisation à la gestion des eaux usées 250 € 8 . Support financier et administratif (RH) 450 € 9 . Frais administratifs de Confluence 1 568 €
La réalisation sur le terrain
	1.	Construction d’un captage protégé sur le ruisseau actuellement utilisé 	2.	Construction d’un bassin de mise en charge (BMC) avec filtration 	3.	4 500 mètres d’adduction principale en PN 16 (résistance pression) 	4.	Construction d’un réservoir de 24 M³ avec réhabilitation de l’ancien réservoir 	5.	Installation d’un réseau de canalisations secondaires dans le village  	6.	Réseau de distribution de 72 branchements privatifs avec compteurs pour 70 constructions + école + maison villageoise

La situation avant les travaux

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Vidéo réalisée par YA’LAOS en juillet 2024 association partenaire
Compte-Rendu de la mission d’évaluation par YA’LAOS
A - Sur la distance parcourue pour chercher de l’eau / Sur le gain de temps moyen par jour des ménages « Avant il fallait 1h aller-retour pour aller chercher l’eau en bas du village plus environ 20 minutes d’attente à faire la queue selon le débit de l’eau. On devait y aller plusieurs par jour. » Maintenant : « Tout le monde a un point d’eau à proximité de sa maison ; le temps de collecte est de 5 minutes au maximum B - Sur le nombre de ménages utilisant les branchements privatifs « Toutes les familles utilisent les branchements individuels avec compteurs. Il y a 70 branchements privés , plus un branchement pour l’école et un branchement pour la maison villageoise , tous avec des compteurs. La famille du directeur de l’école utilise le branchement de l’école payé par le district. Le taux de couverture d’accès à l’eau pour le village est de 100 % » « On utilise l’eau majoritairement pour la toilette, la cuisine, la vaisselle, les animaux. Pour boire on fait bouillir l’eau. Une minorité l’utilise pour un potager. Certains récupèrent l’eau de pluie pour la boire et autres utilisations (potager, vaisselle, cuisine…) C - Sur la satisfaction globale des usagers - sondage auprès des villageois et entités villageoises « Par rapport à la situation avant les branchements privatifs on est très satisfaits . La qualité de l’eau varie avec la saison des pluies : elle devient plus sale en cas de fortes averses. Le débit de l’eau fluctue dans la journée : il diminue le matin lorsque tout le monde utilise les branchements privatifs mais se régularise l’après-midi.»
1°- L’enquête auprès des bénéficiaires
LE PROJET EN RÉSUMÉ : Début du chantier 29 avril - Fin 28 juin 2024
2°- Gestion et utilisation des infrastructures
A - Nombre d’infrastructures fonctionnelles au moment de l’évaluation Zone   de   captage : « Nous sommes montés avec le comité de gestion d’eau et le chef du village à la zone de captage. Nous avons vu comment ils entretiennent le bassin de captage de la source. A raison de 2 fois par mois, le comité nettoie les filtres du bassin de captage en prenant soin de couper l’eau en amont pour un nettoyage optimum. Ensuite ils nettoient le bassin en amont en retirant les feuilles et la boue qui s’y accumule.» Bassin    de    mise    en    charge : « Après avoir nettoyé le premier bassin, nous sommes descendus au bassin de mise en charge qui comporte plusieurs chambres pour le filtrage de l’eau (petits cailloux - sable) qu’ils ont nettoyé au balai en rentrant dans les chambres, montrant ainsi leur compréhension de l’entretien du réseau.» Réservoirs : « 2 grands réservoirs sont à l’entrée du village et sont reliés entre eux. Nous   avons   pu   observer   un   problème* : lorsque le 2e réservoir (en aval) se vide et qui est supposé se remplir grâce au 1er réservoir, le remplissage se fait trop lentement. Ce problème impose au comité de gestion de purger le système tous les 2-3 jours afin d’assurer un débit suffisant pour les villageois qui dépendent de la 2e cuve.» (*signalé) Canalisations     -     Compteurs : « Aucun problème dans le réseau de canalisations. Mise à part le problème du 2e réservoir qui entraîne une baisse de débit pour certaines maisons, les compteurs fonctionnent tous correctement. La majorité des foyers avait leur robinet fermé afin d’éviter toute perte d’eau. » B - Degré de satisfaction des ménages sur la gestion des infrastructures d’eau « Peu de recul mais les villageois sont contents de la manière dont les infrastructures sont entretenues Le   comité   de   gestion   de   l’eau : « Il est composé de 5 membres : Oun Kham (technicien chef), Kham Many (technicien), Sing (technicien), Vinga Ket (comptable) et Kong Mong (trésorier).» Prix   de   l’eau : « Pour le moment le prix a été établi avec les villageois à 2 000 Kips / M3 + 1 000 kips d’entretien , soit entre 12 et 13 cents le M3* . Le coût de l’entretien a été établi à 1 000 kips provisoirement mais, selon le chef du village, pourrait être augmenté selon les besoins.» ( * Taux de change au 27/09/24 : 1 € = 24 723 Kips ) Consommation : « Tous les compteurs fonctionnent. Étant dans une période de transition (eau gratuite - mise en place des tarifs en septembre) les villageois consomment plus d’eau qu’avant, notamment pour l’hygiène.» C - Niveau de gestion de l’infrastructure - état financier et comité de gestion Un   mois   de   recul : « Le réseau d’eau a commencé à être effectif il y a un mois. Lors de notre mission, le prix était fixé mais le paiement de l’eau ne commencera qu’en septembre. Ce qui nous donne assez peu de recul quant à l’impact du prix sur la consommation des foyers.» Gestion    du    fonds    de    maintenance : « Pour le moment (jusqu’en septembre) l’eau est gratuite, il n’y a donc pas eu de prélèvement de la taxe. Cependant, le trésorier et le comptable possèdent un cahier pour tenir les comptes, avec un système qui permet de savoir qui a payé sa consommation d’eau du mois. Le comité délivre un reçu attestant de la confirmation du paiement.» Fonctionnement   du   comité   de   gestion : « Le comité de gestion d’eau se réunit 1 fois par mois s’il n’y a pas de problème. Si un problème se pose alors ils se réunissent pour en discuter. À chaque réunion (une pour le moment) un compte-rendu est rédigé dans un cahier.» D - Niveau de protection de l’infrastructure Bassin   de   captage : « Le système de filtration permet d’éviter au maximum la contamination de l’eau. Ce premier système pour filtrer l’eau de la source se fait avec des tubes en PVC perforés pour empêcher le passage des feuilles et des gros cailloux. » Bassin   de   mise   en   charge   (BMC) : « La filtration repose sur un système de chambres communicantes avec filtrage par de petits cailloux et de sable pour clarifier l’eau. » Compteurs   : « Chaque compteur est muni d’un couvercle et protégé par un coffret en béton. » E - Concernant les pratiques d’hygiène Un   peuple   réservé : « Le sujet semblait délicat selon Ly, correspondant ADV Laos et interprète. Nous avons cependant pu observer dans l’école du village des affiches d’hygiène (Covid). De plus, lorsque nous avons montré aux enfants comment se laver les mains et les dents, une grande partie d’entre eux en avait déjà entendu parler. La famille du directeur de l’école organise des roulements pour nettoyer les latrines de l’école.»
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Le bassin de mise en charge
avec chambres de filtration
A - Nombre de techniciens formés et durabilité des infrastructures « Il y a 3 techniciens dans le comité de gestion : un technicien principal aidé de deux techniciens. Le trésorier et le comptable ont reçu la même formation que les techniciens.» B - Degré de maintenance de l’infrastructure « On a testé le débit des 72 branchements privatifs : rien à signaler . Les techniciens n’avaient pas de filtres en stock pour le bassin de captage mais avaient des tubes en PVC pour en confectionner eux-mêmes. Cependant, ils n’en n’avaient pas de rechange. Ils peuvent se procurer ces tubes en PVC dans la ville la plus proche (Pak Nga chef-lieu de distric) . Pour le moment il n’y a pas de problème, mais le comité monte 2 fois par mois au bassin de captage pour nettoyer les différents bassins et filtres.» C - Nombre de tests physico-chimiques et/ou réalisés depuis la création de l’infrastructure L’eau n’est pas buvable sauf si les villageois la font bouillir. Les tests physico-chimiques et/ou bactériologiques n’ont pas encore été réalisés depuis la mise en route du réseau. Il faut attendre la fin de la saison des pluies ( N.B. : des analyses de la source ont été réalisées avant les travaux avec de bons résultats ce qui a déterminé le choix de la source). Le comité de gestion est responsable pour faire les tests à l’avenir. « Je suis très satisfait du nouveau réseau d’eau . L’ancien réseau, construit en 2005, était en très mauvais état et la quantité d’eau ne permettait pas de subvenir aux besoins des villageois. Le nouveau réseau d’eau a été construit par les maçons de Confluence aidés par des équipes de villageois.» « Mon rôle était de répartir le travail : ceux qui portaient des charges lourdes (ciment, sable, cailloux) ne travaillaient qu’une demi-journée les autres étaient présents toute la journée, notamment pour le travail sur le réseau de canalisations.» « Impliquer les villageois dans la mise en place du réseau d’eau a permis de favoriser leur compréhension du système et de les sensibiliser à la gestion de l’eau. De plus, il y a un sentiment de mérite, plus que si une entreprise était venue tout installer pour eux. Les villageois étaient tous très motivé pour les travaux.» « J’ai suivi les directives de Confluence pour l’organisation et la gestion du réseau d’eau. Les membres du comité de gestion sont du village ; ils sont donc d’autant plus motivés pour garder le système en bon état.» « L’ambiance du village s’est améliorée ; avant les villageois perdaient plus d’1h00 pour chercher l’eau. Lorsqu’ils devaient partir tôt travailler en forêt ou dans les champs, ils envoyaient leurs enfants faire des allers-retours. Maintenant ils ont plus de temps pour d’autres activités, ils peuvent commencer plus tôt le travail.» « L’hygiène du village est meilleure . Certains enfants ne se lavaient pas tous les jours avant et ça n’arrive plus. Mais les familles vont devoir faire attention à partir de septembre pour le paiement de l’eau. Nous n’avons pas encore assez de recul pour pouvoir le quantifier.» « Les villageois sont satisfaits du prix de 2 000 kips/M3 + les 1 000 kips/mois pour l’entretien et les éventuels changements/réparations de compteur. En fin d’année si le montant généré est insuffisant pour assurer la maintenance du réseau, la taxe de 1 000 kips/mois sera augmentée. Le prix de cette taxe est fixé par le comité de gestion d’eau.» « Le comité de gestion de l’eau est choisi par les villageois. Les membres aiment leur travail mais le salaire fixé à 100 000 kips/mois ( plus ou moins 4 €/mois…) est insuffisant pour le travail fourni. Néanmoins ils le font quand même pour le bien du village. La taxe de 1 000 kips/mois pourrait être augmentée pour cette raison. Le comité de gestion de l’eau est autonome. Ils ne me rendent pas compte, sauf s’il y a un problème.» « Le réseau est garanti 1 an par Confluence mais en cas de problème on peut les contacter pendant 3 ans ; les compteurs sont garantis 3 mois. On peut demander des formations supplémentaires pendant 3 ans également. Aucune garantie n’a encore été utilisée. Je suis en charge de la demande de réparation ou d’intervention de Confluence.» « À partir de septembre on aura plus de recul sur la quantité d’eau utilisée par famille ; le prix incite à être plus économe. Le directeur de l’école utilise l’arrivée d’eau de l’école ; la taxe est payée par le district.»
3°- Maintenance et durabilité des infrastructures
4°- Entretien avec le chef du village
D’autres photos de la construction du réseau
Source
Bassin de Mise en Charge
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ADV LAOS
Aide au Développement de Villages au Laos

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DE L’EAU POTABLE POUR HOUAY PIEN
projet 2024
Le village de Houay Pien, très difficilement accessible à la saison des pluies, connait une grande précarité d’accès à l’eau en raison de l’état vétuste de son réseau d’eau construit en 2005 par une ONG. Un réservoir supplémentaire a été construit en 2014 pour alimenter la partie supérieure du village. Le captage est petit et vétuste , au même titre que le bassin de mise en charge qui ne possède pas de système de filtration. Le réseau se bouche immédiatement en cas de fortes pluies. L’adduction principale est également en mauvais état . Longue de plus de 4 km, elle souffre d’un fort dénivelé alors qu’aucun bassin brise charge n’a été installé et que la conduite ne peut supporter une telle pression. Les ruptures de canalisations sont fréquentes, laissant le village sans eau tant qu’elles ne sont pas réparées. Si les deux réservoirs sont en bon état, ils ne sont cependant plus approvisionnés . En raison des problèmes sur l’adduction principale, la pression n’est pas suffisante pour permettre l’alimentation des réservoirs en continu. Les villageois ont donc mis en place un point d’accès unique directement sur l’adduction, en contrebas du village .
avec le soutien de 	1.	Construction d’un captage protégé sur le ruisseau actuellement utilisé 	2.	Construction d’un bassin de mise en charge (BMC) avec filtration 	3.	4 500 mètres d’adduction principale en PN 16 (résistance pression) 	4.	Construction d’un réservoir de 24 M³ avec réhabilitation de l’ancien réservoir 	5.	Installation d’un réseau de canalisations secondaires dans le village  	6.	Réseau de distribution de 72 branchements privatifs avec compteurs pour 70 constructions + école + bureau du village
1 . Étude technique et réalisation du design 650 € 2 . Matériaux de construction des systèmes et transport 17 000 € 3 . Encadrement du chantier de construction (2 chefs maçons) 1 650 € 4 . Suivi du chantier et coordination générale du projet (technicien Confluence) 1000 € 5 . Suivi et évaluation par les autorités locales (1 technicien Nam Saat) 800 € 6 . Formation du comité de gestion du réseau 600 7 . Consultation et sensibilisation à la gestion des eaux usées 250 € 8 . Support financier et administratif (RH) 450 € 9 . Frais administratifs de Confluence 1 568 €
Mission d’évaluation par YA’LAOS Juillet 2024 - Compte-rendu résumé
1°/ L’enquête auprès des bénéficiaires
2°/ Gestion Utilisation des infrastructures
Nombre d’infrastructures fonctionnelles au moment de l’évaluation Zone   de   captage : « 2x/mois, le comité nettoie les filtres du bassin de captage en prenant soin de couper l’eau en amont pour bien nettoyer. Ensuite ils nettoient le bassin en amont en retirant les feuilles et la boue qui s’y accumule.» Bassin   de   mise   en   charge : « Le bassin de mise en charge comporte plusieurs chambres pour le filtrage de l’eau (petits cailloux - sable) qu’ils ont nettoyé au balai en rentrant dans les chambres.» Réservoirs : « Deux grands réservoirs, reliés entre eux, sont à l’entrée du village. Nous avons pu observer un problème* : lorsque le 2e réservoir en aval se vide et qui est supposé se remplir grâce au 1er réservoir, le remplissage se fait trop lentement.» ( *signalé à Confluence) Canalisations   -   Compteurs : « Aucun problème dans le réseau de canalisations. Les compteurs fonctionnent tous correctement. Degré de satisfaction des ménages sur la gestion des infrastructures d’eau « Peu de recul mais, les villageois sont contents de la manière dont les infrastructures sont entretenues.» Le   comité   de   gestion   de   l’eau : « composé de 5 membres : 1 technicien chef, 2 techniciens, 1 comptable et 1 trésorier).» Prix    de    l’eau : « Provisoire établi, avec les villageois, à 2 000 Kips / M3 + 1 000 kips d’entretien, soit entre 12 et 13 cents le M3* . Tous les compteurs fonctionnent.» *Taux de change au 27/09/24 : 1 € = 24 723 Kips Niveau de gestion de l’infrastructure et état financier et comité de gestion Gestion    du    fonds    de    maintenance : « Jusqu’en septembre l’eau est gratuite (mise en service depuis 1 mois). Le trésorier et le comptable possèdent un cahier pour les comptes, avec un système qui permettra de savoir qui a payé sa consommation d’eau du mois.» Fonctionnement    du    comité    de    gestion : « Il se réunit 1 fois par mois ou en cas de problème et rédigent un compte-rendu dans un cahier.» Niveau de protection de l’infrastructure Bassin    de    captage : « Le système de filtration (tubes PVC perforés) empêche le passage des feuilles et des gros cailloux. » Bassin   de   mise   en   charge   (BMC) : « Filtration par chambres communicantes remplies de petits cailloux et de sable pour clarifier l’eau. » Compteurs     et     branchements : « Compteur recouvert par un couvercle et protégé par un coffret en béton. Test le débit des 72 branchements privatifs : rien à signaler.»
Coût du projet : 23 968 €uros
Vidéo réalisée par YA’LAOS en juillet 2024 association partenaire

Un nouveau réseau d’eau

avec branchements privatifs

pour Houay Pien

Province de Luang Prabang - District de Phonxay

64 familles - 380 habitants - Ethnie Khmu

Réalisation sur le terrain Début 29 avril - Fin 28 juin 2024 72 branchements privatifs avec compteurs
Coût du projet : 23 968 €uros
Sur la distance parcourue pour chercher de l’eau et le gain de temps moyen par jour des ménages « Avant il fallait 1h00 pour chercher l’eau en bas du village plus environ 20 minutes d’attente à faire la queue selon le débit de l’eau. On devait y aller plusieurs par jour. Maintenant le temps de collecte est de 5 minutes au maximum.» Sur le nombre de ménages utilisant les branchements privatifs « Toutes les familles utilisent les branchements individuels avec compteurs. Il y a 70 branchements privés, plus un branchement pour l’école et un branchement pour la maison villageoise, tous avec des compteurs. On utilise l’eau majoritairement pour la toilette, la cuisine, la vaisselle, les animaux. Pour boire on fait bouillir l’eau. » Sur la satisfaction globale des villageois et entités villageoises « On est très satisfaits. L’eau est plus sale en cas de fortes averses. Le débit de l’eau diminue le matin lorsque tout le monde utilise les branchements privatifs mais se régularise l’après- midi.»
Le bassin de mise en charge avec chambres de filtration Réservoir de 24 M3

La situation avant les travaux